Dès qu’un travailleur utilise régulièrement une machine, un outil ou un équipement hautement vibrant, il risque de développer des troubles chroniques, c’est le syndrome des vibrations, qui commence souvent par une simple gêne, mais peut entraîner des lésions irréversibles. Beaucoup de travailleur sont ainsi concernés, dans presque toutes les branches d’activité.
Pour évaluer simplement l’exposition des salariés aux vibrations et identifier des pistes de prévention, l’INRS a développé Osev (outil simplifié d’évaluation de l’exposition aux vibrations), et vient de le mettre à jour. Une nouvelle version qui se veut « plus ergonomique, plus interactive et dotée de nouvelles fonctionnalités », indique l’INRS.
Rappelons que la règlementation définit des valeurs limite d’exposition pour deux types d’exposition : les vibrations transmises à l’ensemble du corps, par exemple lors de la conduite d’engins de chantier, et les vibrations transmises aux membres supérieurs, lors de l’utilisation de machines telles que des perforateurs, des meuleuses, ou des débroussailleuses. L’employeur doit donc estimer l’exposition de ses salariés et veiller à ce que les doses vibratoires journalières ne soient pas dépassées.
Comment fonctionne Osev ? Il suffit d’indiquer la machine ou les outils utilisés, les conditions d’utilisation, et la durée d’exposition. À partir de ces informations et des résultats de mesures effectuées par l’INRS (ou par les Carsat, notamment) dans des conditions similaires, Osev estime la dose vibratoire journalière reçue et la compare aux valeurs limites d’exposition réglementaires.
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