Selon la dixième vague de l’étude « Fractures françaises », réalisée par IpsosSopraSteria pour « Le Monde », la Fondation Jean Jaurès et le Cevipof , l’environnement constitue la deuxième priorité – citée par 34 % des sondés, loin derrière le pouvoir d’achat (54 %), mais nettement devant l’avenir des retraites et du système de santé (26 %), de l’immigration (18 %) ou de la sécurité (18 %).
La réalité du changement climatique est désormais reconnue par 90 % des Français, mais seulement 61 % d’entre eux l’attribuent à des activités humaines, 16 % préférant au contraire l’attribuer à un phénomène naturel quand 8 % estiment ne pouvoir trancher.
Les Français plaident à 68 % pour un changement en profondeur – qu’il s’agisse des modes de vie (30 %) ou des modes de production des entreprises (38 %), mais la même proportion estime qu’elle fait déjà suffisamment d’efforts et que ce sont à l’État ou aux entreprises d’agir en premier lieu. Signe de cette ambivalance, ils se déclarent à 69 % prêt à modifier leur mode de vie – chiffre en recul de 13 points par rapport à 2021, mais seulement 46 % à accepter des sacrifices financiers.
A noter que le nucléaire recueille un haut niveau de confiance (59 %) – bien au-dessus de celui des grandes entreprises (41 %) ou les banques (39 %) et que ce niveau progresse de 11 points par rapport à 2021.
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