La pandémie de la Covid-19 a montré l’importance du risque biologique au travail, dans le monde entier. Il est estimé que les maladies transmissibles ont causé à elles seules 310 000 décès liés au travail dans le monde en 2021, dont 120 000 étaient dus à la Covid-19 .
Pour lutter contre ce risque, l’OIT (organisation International du travail) a adopté les premières directives concernant le risque biologique et leur gestion sur le lieu de travail.
Ces textes définissent un danger biologique comme « tout micro-organisme, cellule ou autre matière organique d’origine végétale, animale ou humaine, y compris ceux qui ont été génétiquement modifiés, et qui peuvent nuire à la santé humaine ». À titre d’exemple, on peut citer les bactéries, virus, parasites, champignons, prions, matériel génétique, fluides corporels etc.
Ces nouvelles directives donnent des conseils, alignés sur les normes internationales du travail. Elles traitent de différentes questions concernant les droits et responsabilités des acteurs de la prévention de la santé, aussi bien les employeurs ou les services de santé au travail que les autorités compétentes. Elles apportent notamment des précisions sur la gestion du risque biologique sur le lieu de travail, la surveillance de la santé des travailleurs, les méthodes de prévention, et la réponse aux situations d’urgence.
Il est d’ores et déjà prévu que, lors des sessions 2024 et 2025 de la Conférence internationale du travail, et dans le cadre de la révision des normes de l’OIT, il sera discuté de l’opportunité d’instaurer une norme concernant les risques biologiques au travail.
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